Dans son plus récent rapport sur l’état des aires protégées au Canada, la Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP) presse le/la Nouveau-Brunswick de redoubler d’efforts afin de protéger plus de terres d’ici 2020. Dans son rapport 2017, De retardataire à chef de file ? L’intérêt renouvelé du Canada pour la protection de la nature pourrait donner des résultats, la SNAP encourage les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux à déployer davantage d’efforts afin de protéger et conserver le patrimoine naturel du Canada et ainsi respecter notre engagement international.

Avec à peine 10,6 % de son territoire actuellement protégé, le Canada se situe en-dessous de la moyenne mondiale de 15 %, et accuse de surcroît un retard face à d’autres grands pays tels que la Chine, le Brésil et l’Australie. En 2010, dans un effort mondial visant à contrer l’appauvrissement de la biodiversité, le Canada s’est engagé dans le cadre de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique à protéger au moins 17 % des terres et des eaux intérieures d’ici 2020, et à améliorer la qualité de ses réseaux d’aires protégées afin de mieux conserver la nature.

Le rapport souligne que les gouvernements canadiens commencent tout juste à accorder une importance à cet engagement, après des années d’inaction. En février 2017, les ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux responsables des parcs et des aires protégées ont rendu publique leur intention de travailler de concert afin d’atteindre cet objectif. Une nouvelle initiative, En route vers 2020, a été entamée, et un cercle d’experts autochtones ainsi qu’un groupe consultatif national ont été désignés pour conseiller les ministres dans ce dossier.

« Au Nouveau-Brunswick, nous avons remarqué absence de progrès sur des sites naturelles, comme la Restigouche, déclare Roberta Clowater, Directrice Générale, SNAP N-B . La province peut prendre des mesures immédiates pour aider le Canada à atteindre nos objectifs, incluant préparer un plan d’action pour 2020 et au-delà dans une optique d’élargir le réseau d’aires protégées du Nouveau-Brunswick et de protéger ce qu’il reste des forêts anciennes, des milieux humides importants, des rivières, des lacs et des côtes spectaculaires. »

« Il ne reste que trois ans avant d’atteindre notre objectif pour 2020, il faut que l’on s’attèle à la tâche dès aujourd’hui, ajoute Hébert-Daly. Dans le rapport, nous identifions des endroits au Canada où une quantité de travail importante a déjà été accomplie pour proposer des aires protégées. En agissant dès maintenant pour protéger ces aires de façon permanente tout en établissant un plan d’action pour assurer la conservation à long terme, nous pouvons passer de retardataire à chef de file. »

Clowater ajoute, « À court terme, le Nouveau-Brunswick pourrait protéger l’une des rivières les plus majestueuses mais aussi l’une des plus menacées de l’est du Canada : la rivière Restigouche, qui chevauche la limite entre le nord-ouest du Nouveau-Brunswick. Le gouvernement pourrait établir un zone protégée la voie navigable en région sauvage de la Restigouche – qui serait un vaste corridor protégé le long de la rivière aménagé sur les terres publiques – et, du même coup, se doter d’une destination touristique de calibre mondial. »

Les aires protégées sont essentielles à la conservation des espèces sauvages et de la nature en plus de fournir à tous les Canadiens et Canadiennes de l’air et de l’eau propres, de séquestrer le carbone et de jouer un rôle crucial dans l’amélioration de la santé et du bien-être. Elles sont en outre viables sur le plan économique. À l’échelle de la planète, par année les aires protégées génèrent 600 milliards de dollars US en dépenses directes, alors qu’il en coute moins de 10 milliards de dollars US pour les créer et les entretenir.

Depuis plus de 50 ans, la SNAP collabore avec tous les paliers de gouvernement et des partenaires nationaux dans le but de protéger plus de régions sauvages au Canada. En tant qu’unique organisme à but non lucratif dédié à la protection des terres et des eaux publiques, nous sommes dans une position exceptionnelle pour aider les gouvernements à déterminer les mesures de conservation nécessaires. Fredericton, le 24 juillet 2017 – Dans son plus récent rapport sur l’état des aires protégées au Canada, la Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP) presse le/la Nouveau-Brunswick de redoubler d’efforts afin de protéger plus de terres d’ici 2020. Dans son rapport 2017, De retardataire à chef de file ? L’intérêt renouvelé du Canada pour la protection de la nature pourrait donner des résultats, la SNAP encourage les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux à déployer davantage d’efforts afin de protéger et conserver le patrimoine naturel du Canada et ainsi respecter notre engagement international.  

Avec à peine 10,6 % de son territoire actuellement protégé, le Canada se situe en-dessous de la moyenne mondiale de 15 %, et accuse de surcroît un retard face à d’autres grands pays tels que la Chine, le Brésil et l’Australie. En 2010, dans un effort mondial visant à contrer l’appauvrissement de la biodiversité, le Canada s’est engagé dans le cadre de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique à protéger au moins 17 % des terres et des eaux intérieures d’ici 2020, et à améliorer la qualité de ses réseaux d’aires protégées afin de mieux conserver la nature.

Le rapport souligne que les gouvernements canadiens commencent tout juste à accorder une importance à cet engagement, après des années d’inaction. En février 2017, les ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux responsables des parcs et des aires protégées ont rendu publique leur intention de travailler de concert afin d’atteindre cet objectif. Une nouvelle initiative, En route vers 2020, a été entamée, et un cercle d’experts autochtones ainsi qu’un groupe consultatif national ont été désignés pour conseiller les ministres dans ce dossier.

« Au Nouveau-Brunswick, nous avons remarqué absence de progrès sur des sites naturelles, comme la Restigouche, déclare  Roberta Clowater, Directrice Générale, SNAP N-B .  La province peut prendre des mesures immédiates pour aider le Canada à atteindre nos objectifs, incluant préparer un plan d’action pour 2020 et au-delà dans une optique d’élargir le réseau d’aires protégées du Nouveau-Brunswick et de protéger ce qu’il reste des forêts anciennes, des milieux humides importants, des rivières, des lacs et des côtes spectaculaires. »

 « Il ne reste que trois ans avant d’atteindre notre objectif pour 2020, il faut que l’on s’attèle à la tâche dès aujourd’hui, ajoute Hébert-Daly. Dans le rapport, nous identifions des endroits au Canada où une quantité de travail importante a déjà été accomplie pour proposer des aires protégées. En agissant dès maintenant pour protéger ces aires de façon permanente tout en établissant un plan d’action pour assurer la conservation à long terme, nous pouvons passer de retardataire à chef de file. »   

Clowater ajoute, « À court terme, le Nouveau-Brunswick pourrait protéger l’une des rivières les plus majestueuses mais aussi l’une des plus menacées de l’est du Canada : la rivière Restigouche, qui chevauche la limite entre le nord-ouest du Nouveau-Brunswick. Le gouvernement pourrait établir un zone protégée la voie navigable en région sauvage de la Restigouche – qui serait un vaste corridor protégé le long de la rivière aménagé sur les terres publiques – et, du même coup, se doter d’une destination touristique de calibre mondial. »

Les aires protégées sont essentielles à la conservation des espèces sauvages et de la nature en plus de fournir à tous les Canadiens et Canadiennes de l’air et de l’eau propres, de séquestrer le carbone et de jouer un rôle crucial dans l’amélioration de la santé et du bien-être. Elles sont en outre viables sur le plan économique. À l’échelle de la planète, par année les aires protégées génèrent 600 milliards de dollars US en dépenses directes, alors qu’il en coute moins de 10 milliards de dollars US pour les créer et les entretenir.

Depuis plus de 50 ans, la SNAP collabore avec tous les paliers de gouvernement et des partenaires nationaux dans le but de protéger plus de régions sauvages au Canada. En tant qu’unique organisme à but non lucratif dédié à la protection des terres et des eaux publiques, nous sommes dans une position exceptionnelle pour aider les gouvernements à déterminer les mesures de conservation nécessaires.

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NB Needs to Act Protect Restigouche Wilderness Waterway2
Pour les entrevues, contacter Karen Turner au (613) 569-7226 x 232.
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