POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

5 décembre, 2016

Stop Spraying NB  a recueilli le plus grand nombre de signatures de pétition jamais ramassé au Nouveau-Brunswick :  13,439 autres signatures à ajouter pour un grand  total de 27,225 afin d’arrêter l’arrosage d’herbicides sur les forêts  publiques ainsi que sous les lignes d’Energie NB

FRÉDÉRICTON – Ce  mardi 6 décembre, 2016,  13,404 signatures ORIGINALES seront déposées à l’Assemblée législative provinciale demandant à ce que la province du Nouveau-Brunswick cesse l’arrosage de pesticides sur les forêts publiques et sous les lignes d’Energie NB. Cette troisième présentation de pétitions représente encore une fois des communautés tout autour de la province incluant des communautés francophones, anglophones et  autochtones.  La pétition continue de prendre son élan et SSNB va continuer  de soumettre d’autres signatures dans le futur.  Une délégation d’organisateurs de différentes communautés  à travers la province représentant "Stop Spraying NB-Arrêtons l’arrosage NB " feront le voyage vers Fredericton  pour une photo devant la législature mardi midi le 6 décembre,  2016.  Certains députés qui supportent la cause ont été invités à se joindre à nous pour cette photo. SSNB a reçu l’information qu’en plus du député de Frédéricton, David Coon, le député  Jake Stewart (sud-ouest Miramichi) va signer la pétition et va également se joindre à nous pour la photo. Le député Jake Stewart s’est  prononcé contre l’arrosage de la forêt durant la  dernière année, et nous sommes heureux qu’il se joigne à nous.

Programme pour la présentation de la pétition:

Mardi 6 décembre, 2016
12:00 (midi) -photo avec les députés supportant la cause
1:00 pm: entrée de façon pacifique dans l’édifice de l’Assemblée législative afin d’être témoin  de la remise de la pétition par le député de Frédéricton, David Coon,  et d’entendre les mots de support des députés qui supportent notre cause.
Endroit: Edifice de l’Assemblée législative provinciale
               706 rue Queen
               Fredericton, NB

Comme vous le savez, le mouvement pour l’arrêt de l’arrosage au Nouveau-Brunswick a subi une croissance rapide depuis la saison de chasse 2015 lorsque les chasseurs ont  observé qu’il n’y avait presque plus de chevreuils dans nos forêts publiques. L’effondrement catastrophique  du cheptel de chevreuil se poursuit, avec la population maintenant rendue au quart de ce qu’elle était 30 ans passés. Une campagne pour ramasser des signatures de pétition qui a  commencé le 16 décembre 2015 avec une soumission initiale de presque 1200 signatures de Kedgwick, a été suivie par la remise de 12,686 signatures le 18 mai, 2016. Cette pétition pour l’arrêt de l’arrosage d’ herbicides sur les forêts publiques et sous les lignes d’Energie NB  est maintenant la  plus GRANDE pétition enregistrée dans l’histoire du Nouveau-Brunswick. Notre  gouvernement a un devoir d’ écouter ces 27,225 électeurs. Ce nombre va continuer de croître, alors que  plusieurs membres de nos communautés deviennent actifs dans ce mouvement. Chaque semaine,  nous avons de nouvelles personnes prêtes à recueillir des signatures dans leur communauté.  En septembre 2016, un Néo-Brunswickois retraité, Amédée Boucher, s’est impliqué  activement pour la cause et a recueilli  7,000 signatures dans la Péninsule acadienne dans une courte période de 2 mois avec quelques autres résidents.  Donc, un événement fut planifié par des organisateurs de Tracadie, supporté par SSNB, afin de discuter de l’arrosage et a connu une bonne participation.  Ce soir-là, le député de Fredericton, David Coon, a pris le temps, malgré son horaire fort occupé, de voyager jusqu'à Tracadie en un vendredi soir, et a reçu un total de 12,877 signatures incluant les signatures recueillies par Amédée Boucher et un autre lot reçu par SSNB  de partout dans la province. Le 2 décembre, 2016 un autre lot de 566 signatures est arrivé dans le courrier de SSNB. Les députés libéraux locaux ont refusé d’assister à cette rencontre.

 "Les gens de la Péninsule acadienne refusent d’être empoisonnés," dit Amédée Boucher, responsable d’avoir recueilli un volume de signatures dans cette zone, "mais la signature de la pétition est seulement le premier pas. Ca va prendre votre présence le 6 décembre afin de laisser un message clair  à nos politiciens: assez, c’est assez." Les  données récentes du Maine Fish and Wildlife, Québec Chasse et Pêche, Ministère des  Ressources naturelles de la Nouvelle-Ecosse et du Nouveau-Brunswick démontre que le nombre de captures  dans le NB sont maintenant à 15% de ce qu’elles étaient  en 1985, alors qu’au Québec, le nombre de capture a triplé et dans le Maine, il est resté relativement stable pour cette même période. La combinaison de l’augmentation des  coupes  à blanc et de l'arrosage de glyphosates  sur les plantations en monoculture de bois mou ont éliminé une très grand quantité de nourriture des chevreuils, supprimant  l’approvisionnement en nourriture à  32,000 de ces bêtes chaque année. Les gens qui vivent près de la forêt ont eux-mêmes remarqué les effets sur la population de chevreuils au NB.

Un guide de la faune et  propriétaire de lots boisés privés, Léo Goguen de Rogersville, est en forêt constamment et a déjà déclaré , "Notre moyen de subsistence dépend de la chasse du gros et petit gibier. Irving non seulement empoisonne la viande qui nous permet de manger mais détruit de nombreux habitats qui permettent à la faune de survivre et de se reproduire.  Nous perdons le revenu des activités de loisirs et nos familles sont dépossédées de nourriture saine provenant de nos forêts.  Léo a aussi été victime de préjudice sur les  effets sur son moyen de subsistance comme propriétaire de lots boisés privés.

Le nord du Nouveau-Brunswick  est grandement troublé par ce qui se passe: "Nous,  à EcoVie, sommes très préoccupés  par ce qui arrive dans nos forêts", dit Clément Arpin, propriétaire à la retraite d’une ancienne usine à valeurs ajoutées, de Kedgwick. "28% de toutes les forêts arrosées au Canada sont au NB et le NB représente 0.7% de la superficie de notre pays. C’est beaucoup d’arrosage de pesticides tout autour nous! Nos belles forêts  mixtes sont transformées en plantations .... une monoculture n’est pas une forêt.  Nous devons réaliser qu’une forêt diversifiée nous apporte de la diversité dans les emplois et une stabilité dans notre économie. On ne peut pas faire du sirop d’ érable  avec des épinettes. Alors pourquoi tuer nos feuillus alors que nos érablières  ont  augmenter leurs revenus  de 1000% dans la dernière  décennie comme l’a déclaré notre Premier Ministre, Brian Gallant, lors d’une de ses visites à Kedgwick?  On doit travailler avec le forêt, mettre nos gens au travail au lieu d’utiliser des pesticides qui détruisent notre belle diversité."

Le député David Coon est depuis longtemps défenseur de la cause pour l’arrêt de l’arrosage d’ herbicides sur les forêts et sous les lignes d’Energie N.B. Le 2 décembre, 2016, David Coon a fait cette puissante déclaration: "Arrêtons la coupe à blanc intensive et disons au revoir à l’arrosage d’herbicides » :
http://greenpartynb.ca/en/8-news/1007-stop-the-runaway-clearcutting-and-say-goodbye-to-herbicide-spraying. Cette citation dans sa déclaration en dit long: "Notre province  est une de trois dernières provinces canadiennes s'accrochant à cette pratique, malgré de nombreuses pétitions semblables à celle-ci , et des voix s’objectant depuis longtemps provenant de nos milieux ruraux . Ils ont droit à un environnement sûr, à vivre sans peur pour leur bien-être et celui de la faune qui habite nos forêts." "Le fait que ce sont les contribuables qui paient pour l’arrosage de nos forêts à un coût de $ 2.4m/année est juste ridicule", dit le Dr. Caroline Lubbe-D’Arcy, organisatrice du groupe SSNB. "De plus,  notre gestion forestière crée moins emplois que jamais auparavant, ce qui ne fait aucun sens. Nous avons besoin de remettre au travail nos équipes d’éclaircisseurs.  Nous laissons des travailleurs formés assis chez eux pour soutenir une pratique de gestion forestière qui est non durable.   Ces gens pourraient être au travail et contribuer à notre économie au lieu d’être en manque d’emploi."

SVP venez rencontrer des membres pour l’arrêt de l’arrosage  et autres Néo-Brunswickois qui sont grandement préoccupés par la poursuite de cette pratique en dehors l’édifice de l’Assemblée législative ce mardi 6 décembre, 2016 à midi. Tous les dirigeants politiques  et députés sont invités à assister et démontrer leur soutien.

Contacts pour les médias: (seront présents à l’événement à Frédéricton)
Dr. Caroline Lubbe-D’Arcy, SSNB,Fredericton, cellulaire 506-292-7503 (contact médias anglais)
André Arpin, ECOVIE , Kedgwick, cellulaire: 506-284-0593 (contact médias français)
Amédée Boucher, Péninsule acadienne, cellulaire: 709-792-4033
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