Campagne de conservation des forêts publiques – automne 2011

Cet automne, le gouvernement provincial va décider s’il va poursuivre les plans d’utilisation et de conservation des terres publiques de l’ancien gouvernement. Le plan prévu réduisait la superficie de forêt gérée spécifiquement pour conserver les aires d’hivernage des chevreuils, les vieux peuplements et les zones tampons le long des cours d’eau.

Si l’on se fonde sur ce que nous avons appris du MRN, cela signifierait des réductions atteignant autant jusqu’à 25 % (un quart) de certains de ces habitats. Et en même temps, la superficie des plantations sur les terres publiques serait presque triplée, à 28 %.

Le nouveau ministre des Richesses naturelles a annoncé qu’il examinerait à nouveau l’ancien plan cet automne, et qu’il annoncerait un nouveau plan forestier après décembre.

Les Néobrunswickois ont déjà rejeté ce plan

Dès 2004, la majorité de la population a exprimé au comité spécial sur l’approvisionnement en bois qu’elle ne voulait pas que les habitats des poissons et de la faune soient sacrifiés pour accroitre l’approvisionnement en bois. Le comité spécial avait rejeté les demandes des entreprises et placé un plafond aux zones de conservation, et il avait recommandé plutôt que la superficie des coupes à blanc soit réduite.

En 2007, une enquête auprès de la population du Nouveau-Brunswick a démontré qu’une majorité écrasante des résidents accordait la priorité la plus élevée à la protection par les forêts des eaux potables, de l’atmosphère et des habitats de la faune (Opinions du public sur la gestion des forêts au Nouveau-Brunswick : rapport d’une enquête provinciale).

À la fois les audiences du comité spécial et l’enquête auprès des Néobrunswickois ont démontré que les citoyens et les citoyennes s’attendent que leur gouvernement se tienne debout pour ce que la population désire et qu’il travaille avec la forêt naturelle que nous avons.

La population a aussi exprimé qu’elle voudrait avoir plus de pouvoir sur la façon de gérer ses forêts. Le gouvernement n’a toujours pas mis en place une réelle stratégie de consultation de la population qui impliquerait le public dans la gestion des forêts publiques.

Est-ce que cette fois le gouvernement nous écoutera? Nous pensons que oui.

Nous croyons qu’il existe une véritable ouverture qui permettrait encore une fois aux Néobrunswickois de parler au nom des forêts. Nous avons un nouveau gouvernement et le ministre a dit qu’il souhaitait entendre encore les environnementalistes et les Premières nations.

Veuillez donc écrire une lettre pour dire au gouvernement ce qui vous importe dans nos forêts et ce que vous voulez que le gouvernement fasse.

Faites parvenir votre lettre à Bruce Northrup, ministre des Ressources naturelles, C. P. 6000, Fredericton, NB E3B 5H1, et faites en une copie pour votre député. Nous pouvons vous fournir une liste des députés si vous n’êtes pas certain de son adresse.

Préparez une courte version de votre lettre et faites-la parvenir au rédacteur de votre journal local, ou à celui d’un autre quotidien.

Si vous faites partie d’un groupe communautaire ou d’une ONG qui souhaiterait que quelqu’un d’entre nous parle à votre groupe concernant les forêts publiques ou réponde à vos questions (informez-nous des questions en nous fournissant les détails), veuillez nous contacter par les moyens décrits ci-dessous.

Pour plus de renseignements, veuillez contacter forest@ccnbaction.ca D’autres informations détaillées peuvent être trouvées aux sites Web suivants : www.acadianforest.ca; www.cpawsnb.org.

Préparé par le comité directeur du Réseau des terres de la Couronne composé de représentants des organisations suivantes (CCNB Action, Société pour la nature et les parcs du Canada – section NB, Meduxnekeag River Society, Nature NB, Citoyens pour la protection des forêts du NB).

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